Rouge assoiffée

Rouge assoiffée

Claudine Bertrand publie son premier recueil Idole errante en 1983.

Par son engagement, elle contribue à faire connaître la poésie québécoise par des conférences, manifestations et ateliers au Québec et à l’étranger.

 

La publication de cette anthologie, préparée et préfacée par Louise Dupré, rend compte de la production de la poète. Marquée par la pensée féministe des années 1970, la poésie de Claudine Bertrand s’articule autour de la quête identitaire : de l’enfance à la vie adulte, elle se dévoile entre les lignes, dans les blancs du discours. Grande lectrice , sa poésie est oeuvre de continuité. Mémoire et présent se chevauchent, femme et féminité se questionnent ; l’amoureuse, malgré les blessures, n’en continue pas moins sa quête de l’amour absolu. Écriture néanmoins lucide, vibrante de la douleur du monde, on passe de la passion dévorante, voire dévastatrice, à l’affût de la vérité, la poésie de Claudine Bertrand continue de parcourir différentes avenues.
Se tissant patiemment autour de la douleur, motif qui traverse toute l’oeuvre, comme l’écrit la préfacière, cette poésie témoigne d’une quête de l’écriture au féminin; Claudine Bertrand fait entendre une subjectivité inquiète, blessée mais toujours résistante.