Un article de Dominic Tardif
22 septembre 2011
Femme engagée et engageante, Claudine Bertrand compte parmi les plus importantes ambassadrices de la poésie québécoise à l’étranger. Au moment d’écrire ces lignes, la fondatrice de la revue Arcade participait d’ailleurs au Festival des arts et de la poésie d’Azeffoun en Algérie. Paradoxe s’il en est, ce dévouement aura peut-être porté ombrage à une oeuvre prolifique et maintes fois plébiscitée. Cette volumineuse anthologie parue il y a peu est l’occasion de (re)visiter les méandres d’un sujet travaillé par les questions du désir, du corps et de l’altérité, mises en perspective par l’éclairante préface de Louise Dupré. Intéressant de relire les textes plus récents à l’aube des premiers recueils moins connus, tributaires des écritures féministes des années 70-80 et d’Anaïs Nin
Le site de « voir.ca » : http://voir.ca/livres/2011/09/22/claudine-bertrand-rouge-assoiffee/